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  • Abdelkrim Ghallab est né en 1919 à Fès et rejoint le cycle secondaire à l’université Qaraouiyine en 1932. Dès l’âge de onze ans, il participe à la procession d’ « Allatif » au lendemain de la promulgation du Dahir berbère du 16 mai 1930 (creuser un fossé entre les arabes et les berbères du Maroc).​

  • En 1934, il devient membre actif des préparations des manifestations : cahier des revendications du peuple marocain. A l’âge de dix sept ans, en 1936, il est arrêté.​

  • Ensuite il rejoint le Caire à la faculté des lettres et devient élève de Taha Hussein avant de suivre des cours à la faculté de droit et des sciences économiques.​

  • Avec d’autres camarades, il crée l’association des étudiants arabes en 1942, puis l’Alliance pour la défense de Marrakech en 1943.​

  • En 1947, il devient le secrétaire général  de la conférence du Maghreb arabe qui deviendra plus tard le bureau du Maghreb arabe au Caire.​

  • En mai 1947, il participe activement à la libération du leader Abdelkrim Khattabi en Egypte avec Habib Bourguiba,
    Allal El-Fassi et Abdelkhalek Torres.

  • C’est en 1948 qu’il retourne au Maroc et devient rédacteur en chef de la revue « Rissalat al Maghrib » et rédacteur à Al Alam jusqu’à sa suspension par la résidence générale française en décembre 1952.

  • La même année, Abdelkrim Ghallab a été nommé par le parti de l’Istiqlal membre du comité exécutif provisoire avec Abderrahim Bouabid, M’hamed Douiri, Bachir bel Abbas, Mohamed Kabbaj et Massoud Chiguer.

  • Le 21 août 1952, quelques heures après la déportation de Mohamed V, il est arrêté sous prétexte qu’il entretenait des relations avec Bensaoud, émissaire de Mohamed V .

  • Il est membre fondateur du ministère marocain des affaires étrangères en 1956, avec sept autres, sous la houlette d’Ahmed Balafrej.  

  • En 1959 il démissionne du ministère des affaires étrangères avant de retourner au journal Al Alam en tant que rédacteur en chef. En 1960 il en devient le directeur jusqu’en 2004 avec une interruption entre 1981 et 1985.

  • En 1963, sur proposition de Mehdi Benbarka, il est élu secrétaire général du syndicat national de la presse marocaine qui avait pour tâche la levée de la censure qui disparait en 1977.

  • De 1964 à 1997, Abdelkrim Ghallab fait l’objet de procès et de poursuites judiciaires en tant que directeur d’Al Alam. En 1969, il est incarcéré avec Mohamed Berrada, directeur de L’Opinion, pour avoir publié un éditorial intitulé « La souveraineté de la nation ».

  • Entre 1968 et 1976, il est président de l’union des écrivains du Maroc. Membre du conseil de la présidence du parti de l’Istiqlal suite au décès d’Allal El-Fassi en mai 1974.

  • En 1980, il est membre du comité de sélection des futurs membres de l’Académie du royaume du Maroc.    

  • Il fût également président du comité culturel de la fondation Allal El-Fassi.

  • Il a à son actif plus de 72 publications que ce soit des romans, nouvelles, littérature, théologie et études historiques, politiques qui ont été, pour la plupart, traduits en anglais, en français, en espagnol, en italien, au catalan...

  • Ses travaux ont fait l'objet de plus de 50 thèses d'études supérieures et de doctorat dans diverses universités marocaines.

  • En 1968 il remporte le prix du Maroc du livre avec Dafana Al Madi, le passé enterré (traduit en français), Malam Ali en 1974 et Chourroukh fil Maraya en 1994.

  • En octobre 2003, la fondation Souad Al Sabah au Koweit lui consacre un volume de 646 pages avec la participation de dizaines de critiques, d’écrivains et de penseurs du monde arabe.

  • Entre 2004 et 2017, il achève plus de dix ouvrages parmi les 72 de son œuvre complète. En 2016, il remporte le Prix de l’académie du royaume du Maroc, le premier dans l’histoire de cette institution.

  • C’est le 14 août 2017 qu’Abdelkrim Ghallab décède à El Jadida.

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